Tête première, cœur ouvert : Confessions d'un politicien involontaire

Extrait de la note liminaire: « Rien ne me destinait à vous écrire comme je le fais aujourd’hui. Il faut être sacrément confiant en soi pour rédiger et publier des mémoires à l’âge de 34 ans, et en toute honnêteté, je suis tout sauf sûr de moi-même.. Mon nom de famille n’est pas connu. Je n’ai pas passé deux décennies au parlement. Je ne suis que le cochef d’un petit parti, qui gagne à être mieux connu mais qui n’a par le passé jamais eu de succès électoraux flamboyants. On attend encore la vague verte. Pour certains, je ne suis donc qu’un loser. Pour d’autres, quelqu’un n’ayant aucune chance d’être élu, et encore moins de faire partie de celles et ceux qui ont la responsabilité de diriger le pays.. Tout ça, ce sera à vous d’en décider.. Pour ma part, je me suis promis d’entrer en politique sans piler sur mes principes et tel que je suis. C’est à dire un peu magané par la vie, parfois déprimé, mais aussi plein d’espoir, de bonne volonté et, je l’espère, d’idées valant la peine d’être non pas qu’explorées mais mises en œuvre.. Et il le faut. La tâche qui s’élève devant nous n’est pas d’une ampleur générationnelle, mais millénaire. Notre capacité à relever avec succès les défis qu’elle impose déterminera non seulement des prochaines décennies mais des siècles à venir. ».